Traductions

Jean Blot aimait les langues. Né en Russie, exilé en Europe, passant par l’Allemagne et la France, élevé dans des écoles françaises, puis à Bromsgorove School( Worcester en Angleterre), professeur d’anglais au sortir de la guerre, il sera l’un premiers fonctionnaires du système des Nations Unies à exercer la mission d’interprète. Dès 1946, à New York, il interprète en anglais, français, russe et espagnol et ce jusqu’en 1955. Il exerce la même mission entre 1956 et 1961, toujours pour les Nations Unies, mais à Genève. Tout cosmopolite qu’il est, il consacre une grande partie de son œuvre littéraire à des essais sur des écrivains étrangers,  russes, allemands, anglais, polonais, traduit les Poèmes de Mandelstam au Mercure de France, des textes de Akhmatova, Gontcharov, Khodassièvitch, Kazakov, Durrell, Eliot…

 

Son œuvre sera traduite mais pas comme il l’aurait probablement espéré, lui le passeur, l’admirateur de Nabokov avec qui il partageait la capacité d’écrire en trois langues. 

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