PEN International – 1983-2001
The PEN – 1983
Lettre du PEN Club français – 2001-2004
Ces articles se répartissent sur une durée longue de plus de 20 années. Représentatifs des fonctions « officielles » d’Alexandre Blokh au sein des instances françaises et internationales du PEN Club, ils sont pleins d’intérêt à de nombreux titres.
Pour commencer, ils sont les seules instances d’expression conjointes de la « bicéphalie » d’Alexandre Blokh-Jean Blot. En fonction du propos, il utilise les deux identités, parfois dans une même livraison. Mais c’est toujours sous le nom de Jean Blot qu’il livre ses textes les plus personnels. Prenant de la distance avec ses fonctions « officielles » de secrétaire général du PEN Club, il donne à lire des propos qui engagent l’écrivain, voire le poète.
C’est ainsi que Jean Blot célèbre le centenaire d’Ossip Mandelstam en 1991 ou signe un vibrant plaidoyer pro-européen en 1992 dans un article intitulé « L’écrivain devant l’Europe ». Ce dernier se conclut par l’affirmation que la tâche de l’écrivain « consiste à découvrir, formuler, imposer le Sacré de l’Europe, le Sacré européen ».
Dans un numéro du PEN International de 1994, c’est à nouveau Jean Blot qui signe un poème dans un ensemble intitulé « Les poètes de la Méditerranée » et achève sur ces mots : « Tant de Dieux dormaient ici ».
En 1995, c’est toujours sous le nom de Jean Blot qu’est donné le texte « Homère et la tolérance », dont le sous-titre entrelace Homère (« Il est bien des merveilles en ce monde… ») et Sophocle (« … il n’en est pas de plus grande que l’homme »).
Pourtant, dans The PEN, en 1983, c’est Alexandre Blokh qui écrit et signe, en anglais, ces propos si personnels et autobiographiques au détour d’un hommage à D.M. Thomas :
« Les héros de D.M. Thomas étaient sans conteste Mandelstam, Akhmatova, Pasternak, Tsvetaeva. Désormais ils forment ma famille. J’ai écrit un livre à propos de Mandelstam et traduit ses œuvres et, tous les juifs russes étant liés, je suis le cousin-issu-de-germain de Nadjeda, sa femme. Nous sommes également liés aux Pasternak. J’ai eu le privilège d’être un ami d’Akhmatova dans ses dernières années et, avec l’aide de ma femme, j’ai traduit en français son « Requiem » et ses « Poèmes sans héros ». Tous étaient des amis de mon père, des parents… ».
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